L’inaction mondiale alimente l’escalade des atrocités en Palestine

Alors que Gaza endure une nouvelle vague d’attaques d’une brutalité inouïe, le silence de la communauté internationale devient insupportable. Quartiers entiers réduits à l’état de ruines, familles pulvérisées, enfants ensevelis sous les décombres : la réalité en Palestine ne laisse place à aucun doute. Pourtant, le monde détourne toujours le regard.

Des voix s’élèvent, dans la région et à l’étranger, pour dénoncer ce qui ne peut être qualifié de simples « dommages collatéraux ». Le ciblage méthodique des civils, l’asphyxie programmée de Gaza par un blocus total, les frappes répétées sur les camps de réfugiés et les hôpitaux : tout cela relève d’une logique implacable que les défenseurs des droits humains et les juristes internationaux n’hésitent plus à nommer. Il s’agit de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, et pour beaucoup, d’un processus de nettoyage ethnique en cours.

Sur le terrain, les preuves s’accumulent. Les hôpitaux ne sont plus que des carcasses de béton. Les écoles servent de refuges avant d’être prises pour cible. L’eau, l’électricité, la nourriture, les médicaments : tout est coupé, tout est empêché. À Gaza comme en Cisjordanie, ce n’est pas une guerre. C’est une destruction méthodique de la vie palestinienne.

À cette violence s’ajoute une autre, plus insidieuse : celle du silence et de l’effacement. Les journalistes, les humanitaires, les témoins locaux sont eux aussi visés. On tente d’effacer les faits en réduisant au silence ceux qui les documentent. Pourtant, les reporters palestiniens, souvent seuls face au danger, continuent d’alerter. Et dans le monde entier, un mouvement se lève, exigeant justice et responsabilité.

Alors que les images d’enfants affamés, de mères pleurant leurs morts et de villes éventrées se multiplient, une question déchire les consciences : combien de morts faudra-t-il encore pour que la communauté internationale sorte de son indifférence ? Pour les Palestiniens, cette question n’est ni rhétorique, ni politique. Elle est une question de survie.

Source : Safa News