Des organisations palestiniennes et internationales accusent l'armée israélienne d'avoir perpétré un massacre calculé dans le nord de Gaza, tuant au moins 67 civils affamés et blessant plus de 150 personnes. Les témoins décrivent une véritable traque : les soldats ont attiré la foule vers ce qu'ils présentaient comme un point de distribution d'aide, avant d'ouvrir le feu à bout portant sur des personnes mains levées, visant délibérément la tête.

La scène s'est déroulée près du passage de Zikim, où des chars israéliens étaient déjà positionnés. Les survivants racontent des corps jonchant le sol et des blessés tentant de fuir sous les tirs. Les défenseurs des droits dénoncent une stratégie récurrente : utiliser l'aide alimentaire comme appât pour cibler une population affamée, ajoutant l'humiliation à la violence.

Alors que la famine s'aggrave à Gaza, ces attaques répétées contre des civils désarmés atteignent, selon les experts, le seuil de crime contre l'humanité. Les appels se multiplient pour des enquêtes indépendantes, face à ce qui apparaît comme une campagne systématique pour briser un peuple déjà martyrisé par le siège.