Gaza sous un déluge de feu : une nuit d'horreur et d'indifférence mondiale

Dans l'obscurité de la nuit, les frappes israéliennes sur Gaza ont redoublé d'intensité, livrant l'une des attaques les plus meurtrières depuis des mois. Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans un déluge de bombes qui a transformé maisons, écoles et abris en montagnes de décombres. Sous les gravats, des couvertures tachées de sang et des tentes calcinées sont désormais les seules traces laissées par des familles entières.

Les enfants, pour beaucoup déjà déplacés à plusieurs reprises, figurent parmi les principales victimes. À Jabalia, dans le nord de Gaza, l'école Halima Al-Saadiya, pourtant identifiée comme refuge pour les déplacés, a été bombardée, tuant au moins huit membres d'une même famille. Dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, une autre frappe sur une habitation civile a laissé derrière elle des membres éparpillés et les cris déchirants des survivants. Selon des sources médicales, au moins 10 enfants ont été amputés lors de cette seule attaque.

Alors que les frappes se poursuivent sans relâche, les équipes médicales gazaouies sont elles-mêmes prises pour cible. Un ambulancier du Croissant-Rouge palestinien a été abattu alors qu'il portait secours près de Khan Younis. Les chars israéliens se rapprochent dangereusement du complexe médical Nasser, dernier hôpital encore à peine fonctionnel dans le sud de Gaza, faisant craindre un siège imminent.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, le bilan de la guerre dépasse désormais les 57 000 morts palestiniens. Un chiffre probablement sous-estimé, des centaines de victimes restant ensevelies sous les décombres, hors de portée des secours. Pendant ce temps, le monde regarde, paralysé par son indifférence, tandis que Gaza continue de saigner.

Source : Safa News