Alors que les bombardements israéliens entrent dans leur 100ème jour, le bilan s'alourdit dramatiquement : 31 civils palestiniens tués et des dizaines blessés dans la seule journée d'hier. Parmi les victimes, dix personnes massacrées alors qu'elles faisaient la queue pour obtenir une aide humanitaire vitale, confirmant l'utilisation délibérée par Israël de la famine comme arme de guerre.
Les noms des martyrs s'ajoutent à une liste déjà interminable : Abdul Razaq Qishta, succombant à ses blessures dans le nord de Rafah ; Mohammed Abu Aoun, 24 ans, abattu froidement près d'un point de distribution alimentaire. Les frappes aériennes ont également ensanglanté Jabalia, Khan Younis, Gaza City, Deir al-Balah et le camp de réfugiés de Nuseirat.
Les hôpitaux, déjà au bord de l'effondrement, peinent à faire face. L'hôpital Al-Awda à Nuseirat a reçu six corps et dix-sept blessés après une frappe près de la tour Al-Nouri. À Wadi Gaza, des civils attendant désespérément de la nourriture sur la rue Salah al-Din ont été directement pris pour cible.
Depuis le 7 octobre 2023, cette guerre d'extermination a fait près de 180 000 victimes palestiniennes, majoritairement des femmes et des enfants, sans compter les milliers de disparus sous les décombres. Le blocus implacable et les bombardements continus ont transformé Gaza en un enfer sur terre, au bord de la famine généralisée et de l'effondrement humanitaire total.
Source : Safa News