Le dernier bilan officiel de Gaza révèle une catastrophe humanitaire sans précédent : 69 enfants sont morts de malnutrition depuis le début du conflit, portant à 620 le nombre total de Palestiniens décédés de faim et de privation de soins médicaux. Ces chiffres glaçants témoignent d'une stratégie délibérée de famine imposée par Israël à travers son blocus total.

La situation atteint des proportions dramatiques avec 650 000 enfants menacés de mort par la faim, 12 500 patients cancéreux privés de traitement, 60 000 femmes enceintes sans suivi médical et 76 000 camions d'aide humanitaire bloqués aux frontières. Les infrastructures vitales n'ont pas été épargnées : 42 cuisines communautaires détruites, 57 centres de distribution alimentaire rasés et 120 attaques recensées contre des convois humanitaires.

"Nous ne faisons pas face à une catastrophe naturelle, mais à un crime contre l'humanité minutieusement planifié", dénonce le ministère palestinien de la Santé. Les zones désignées pour la distribution d'aide se transforment en pièges mortels, avec déjà 877 civils tués et des milliers blessés dans ces attaques ciblées.

Alors que la communauté internationale reste spectatrice, les survivants de Gaza lancent un appel désespéré : il ne s'agit plus de condamnations verbales, mais d'actions concrètes pour briser ce siège meurtrier. Chaque minute perdue se compte en vies innocentes sacrifiées.