L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a condamné mercredi l’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre à Gaza, alertant sur une situation humanitaire catastrophique. Entre pénuries alimentaires généralisées et manque d’eau potable, des civils s’effondrent dans les rues, victimes de la famine. Pour des milliers de familles, survivre est désormais un pari quotidien entre la mort lente par la faim et les bombardements.

Dans un appel urgent, l’UNRWA a exigé un acheminement immédiat et sécurisé de l’aide humanitaire sous supervision internationale, soulignant que seule une circulation sans restriction des vivres peut éviter un bilan encore plus lourd. L’agence a pressé la communauté internationale de garantir l’accès aux plus vulnérables, alors que le blocus israélien, en place depuis dix mois, bloque toujours médicaments, nourriture et secours vitaux.

Des villages entiers subissent désormais des conditions de famine, les enfants en étant les premières victimes. Depuis octobre 2023, plus de 189 000 Palestiniens ont été tués ou blessés dans une offensive qualifiée de "violence génocidaire" par plusieurs observateurs internationaux. Malgré les injonctions répétées de la Cour internationale de Justice, les attaques se poursuivent, laissant derrière elles 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.

Gaza, symbole d’un châtiment collectif perpétré sous les yeux du monde, sombre un peu plus chaque jour dans l’horreur.