Le chef de l'UNRWA a lancé un avertissement solennel, décrivant le siège et la famine à Gaza comme une entreprise visant à arracher les Palestiniens à leur terre. Après plus de 20 mois de paralysie internationale, le Commissaire général a déclaré que la situation sur le terrain révèle une tentative systématique de démanteler l'identité palestinienne par la privation, le déplacement et le désespoir.

Avec les frontières de Gaza étranglées par un blocus implacable et l'aide essentielle délibérément retenue, plus de deux millions de personnes endurent désormais une famine qualifiée de "honteuse" – une catastrophe orchestrée sous le regard silencieux de la communauté internationale. Alors que des montagnes de nourriture et de médicaments stagnent à quelques kilomètres, l'accès aux secours vitaux reste obstrué.

Dans le même temps, le Commissaire général a pointé l'expansion agressive des colonies en Cisjordanie occupée, décrivant une annexion accélérée destinée à anéantir toute perspective de souveraineté palestinienne. Les réfugiés de la région, a-t-il ajouté, sont repoussés toujours plus loin dans la marginalité, abandonnés politiquement et privés de leurs droits fondamentaux.

« Ce à quoi nous assistons aujourd'hui n'est pas seulement une crise humanitaire », a-t-il déclaré. « C'est un crime organisé, conçu pour couper un peuple de sa terre, de son histoire et de son avenir. »

Face à cette entreprise de dévastation, il a exhorté la communauté internationale à dépasser les déclarations d'intention et à agir de manière décisive pour restaurer la dignité et la justice pour le peuple palestinien.