Le bilan des victimes de malnutrition à Gaza s'alourdit tragiquement avec 66 enfants morts de faim, conséquence directe du blocus renforcé par Israël et de la fermeture des points de passage empêchant l'acheminement de lait, de compléments nutritionnels et de denrées vitales. Le Bureau des médias du gouvernement palestinien a dénoncé un crime de guerre et un crime contre l'humanité délibérés, accusant Israël d'utiliser la famine comme arme pour exterminer des civils en violation flagrante du droit international.
La catastrophe humanitaire se poursuit sans relâche sous le silence complice de la communauté internationale tandis que les enfants de Gaza succombent à la faim, aux maladies et à une mort lente. Le Bureau des médias a rendu Israël et ses principaux soutiens - notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne - responsables de complicité dans ce génocide en cours.
Des appels urgents ont été lancés aux Nations unies et aux pays arabes et musulmans pour exiger la réouverture immédiate des points de passage permettant l'acheminement de nourriture et d'aide médicale. Sans intervention rapide, des centaines d'autres vies restent en sursis.
L'OMS rapporte que depuis le début de l'année, 112 enfants palestiniens sont hospitalisés chaque jour pour des maladies liées à la malnutrition. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a qualifié la situation à Gaza de "pire que catastrophique", avertissant que le blocus précipite plus de deux millions de Palestiniens dans une crise humanitaire sans précédent.
Source : Safa News