Plus de 700 Palestiniens, dont une majorité d'enfants, ont été tués dans des attaques ciblées sur des points d'eau à travers Gaza. Les autorités palestiniennes dénoncent une stratégie israélienne délibérée de "guerre de la soif", avec au moins 112 massacres recensés contre des civils cherchant à s'approvisionner.
Le dernier en date a frappé le camp de Nouveau Camp près d'Al-Nuseirat dimanche matin : 12 personnes, dont 8 enfants, exterminées alors qu'elles tentaient de remplir des bidons d'eau douce.
Au-delà des bombardements, Israël aurait détruit 720 puits, privant 1,25 million de personnes d'accès à l'eau potable. Le blocus total du carburant - 12 millions de litres mensuels seraient nécessaires au maintien des infrastructures - a paralysé réseaux hydrauliques et sanitaires. Les maladies se propagent, alimentées par les eaux usées stagnantes.
En janvier, Israël a coupé la dernière conduite d'eau Mekorot alimentant Gaza. En mars, la seule source électrique de l'usine de dessalination centrale a été détruite, aggravant une pénurie déjà catastrophique.
"Ce n'est pas des dommages collatéraux, mais une politique délibérée de punition collective par la soif", accuse le Bureau palestinien des médias, exigeant une enquête internationale pour crimes de guerre.
Aujourd'hui à Gaza, les enfants ne meurent pas seulement sous les bombes. Ils meurent de soif. Et le silence complice de la communauté internationale résonne comme une condamnation.
Source : Safa News