Le blocus israélien a transformé Gaza en enfer humanitaire. Depuis quatre mois, 2,3 millions de personnes sont privées de nourriture, d'eau et de médicaments. Les enfants squelettiques pleurent de faim, les hôpitaux s'effondrent, et chaque jour apporte son lot de morts évitables.
Les chiffres sont accablants :
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70 enfants morts de malnutrition
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620 patients décédés faute de soins
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650 000 enfants de moins de 5 ans menacés de famine aigüe
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90% de la population en insécurité alimentaire critique
"Ce n'est pas une crise humanitaire, c'est un génocide", dénonce Salah Abdel Ati, président de la Commission internationale de soutien au peuple palestinien. "La faim est utilisée comme arme de guerre."
Depuis le 2 mars, aucun convoi humanitaire n'a pu entrer dans l'enclave assiégée. Les boulangeries sont vides, le lait infantile a disparu, et les parents regardent impuissants leurs enfants dépérir.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Gaza_Is_Starving alerte sur cette extermination silencieuse. Les images d'enfants évanouis dans les rues et de bébés pleurant de faim témoignent de l'horreur quotidienne.
Face à l'urgence, la Campagne mondiale pour arrêter le génocide à Gaza appelle à une mobilisation internationale immédiate. "Israël mène une guerre sans feu ni fumée : une guerre par la famine", dénonce le mouvement.
Alors que Gaza agonise, une vérité s'impose : ce n'est pas la faim qui tue, mais le blocus criminel d'Israël.
Source : Safa News
