Le président français Emmanuel Macron a vivement condamné le bombardement par l’occupation israélienne de l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, un lieu placé sous la protection historique de la France depuis plus d’un siècle. Selon le Patriarcat latin de Jérusalem, cette attaque a fait trois morts et une dizaine de blessés parmi les civils.

Dans un message publié sur X, Macron a indiqué avoir échangé avec le patriarche, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, et réaffirmé la « pleine solidarité » de la France envers les chrétiens palestiniens, « de Gaza à Taybeh », désormais menacés. Il a exigé un cessez-le-feu immédiat et la libération des civils piégés dans une « guerre perpétuelle ».

Le ministère français des Affaires étrangères a rappelé que la paroisse latine de Gaza bénéficie d’une protection juridique en vertu d’accords signés entre la France et l’Empire ottoman, toujours reconnus par les autorités israéliennes et palestiniennes. Le consulat de France à Jérusalem a souligné que cette église relève toujours de la responsabilité historique de la France.

Pour les Palestiniens, cette nouvelle attaque confirme qu’aucun lieu sacré n’est épargné sous l’occupation israélienne.