Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exigé une enquête immédiate et indépendante après un nouveau massacre perpétré par Israël à Gaza, où des dizaines de civils affamés ont été mitraillés alors qu’ils attendaient de la nourriture. L’attaque, survenue au rond-point d’Al-Tahliyah à Khan Younis, a fait 51 morts et plus de 200 blessés, dont beaucoup dans un état critique.

Par la voix de son porte-parole adjoint, Guterres a qualifié de "inacceptable" le ciblage de civils assiégés en quête de nourriture, réclamant une responsabilisation totale. Il a rappelé qu’Israël, en vertu du droit international humanitaire, a l’obligation de garantir un acheminement sans entrave de l’aide aux populations.

Pourtant, malgré les condamnations internationales, l’aide continue d’être distribuée via la "Fondation humanitaire pour Gaza", un mécanisme soutenu par Israël et les États-Unis, échappant au contrôle de l’ONU. Les Palestiniens dénoncent une manœuvre politique, bien loin d’une véritable action humanitaire.

Guterres a alerté : les besoins fondamentaux de Gaza ne sont pas couverts, et les travailleurs humanitaires doivent obtenir un accès sécurisé et sans restriction. Alors que le siège se resserre et que les files d’attente pour l’aide se transforment en pièges mortels, les Palestiniens paient, une fois de plus, le prix de l’inaction internationale.