La dernière décision israélienne de durcir son emprise sur Gaza a provoqué une rare vague de condamnations mondiales. Le président du Conseil européen António Costa a averti que l'extension des opérations militaires, couplée au blocus continu, à l'expansion des colonies et à la famine grandissante, "viole non seulement les accords internationaux mais bafoue les valeurs universelles". Ses propos laissent entrevoir des conséquences sur les relations UE-Israël si l'offensive persiste.

La Chine a, depuis Pékin, souligné que Gaza "reste une partie intégrante de la patrie palestinienne", exigeant un cessez-le-feu immédiat comme seule issue à la catastrophe humanitaire. Cette position reflète l'exaspération croissante face à une crise qui s'aggrave et signale la volonté de Beijing de peser pour une solution politique.

La France a adopté une position tout aussi ferme, qualifiant le plan israélien de "gambler hasardeuse" menant à une impasse diplomatique et humanitaire. Paris a réitéré son rejet de tout déplacement forcé ou occupation totale, soulignant que ces mesures ne feraient qu'aggraver les souffrances civiles et déstabiliser la région.

Alors que les réserves alimentaires s'épuisent, que le système médical s'effondre et que les déplacés se comptent par centaines de milliers, cette levée de boucliers internationale marque un tournant : le silence n'est plus une option face à ce que beaucoup qualifient désormais de politique d'étouffement délibéré.