Un récent projet de résolution rédigé par les États-Unis concernant Gaza suscite de vives critiques en raison de ses répercussions potentielles sur les droits politiques et humanitaires de la population palestinienne. Selon ses détracteurs, le texte privilégie des objectifs externes au détriment des conséquences de deux années de guerre génocidaire qui ont laissé la bande de Gaza dévastée, ses communautés plongées dans une souffrance continue. Des observateurs avertissent que ce plan pourrait placer Gaza sous une forme de tutelle internationale, contournant la gouvernance locale et fragilisant les institutions nationales.
Le projet soulève également la crainte d’un approfondissement de la séparation entre Gaza et le reste des territoires palestiniens, risquant d’imposer des cadres politiques qui compromettent des principes nationaux fondamentaux, notamment le droit à l’autodétermination et l’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem pour capitale. Beaucoup insistent sur le fait que toute force internationale déployée à Gaza devrait se limiter aux frontières, afin de surveiller les arrangements de cessez-le-feu, coordonner avec les autorités palestiniennes et faciliter l’aide humanitaire, sans exercer d’autorité sur les civils ou les groupes de résistance.
Les préoccupations humanitaires demeurent au premier plan, avec des appels urgents à l’ouverture des points de passage et à la mobilisation de ressources pour faire face à la catastrophe sans précédent laissée par des années de guerre. Les défenseurs des droits soulignent que l’aide, la reconstruction et la protection des civils sont des droits fondamentaux qui ne doivent en aucun cas être conditionnés à des négociations politiques. L’exigence globale est claire : mettre fin immédiatement au génocide en cours, soutenir la reconstruction de Gaza et garantir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à son État.
Source : Safa News