La décision du gouvernement britannique d'interdire le mouvement pro-palestinien "Palestine Action" a provoqué une onde de choc dans la société civile britannique. Cette mesure, perçue comme une escalade dans la répression de la solidarité pacifique avec la Palestine, suscite de vives critiques parmi les défenseurs des droits humains, les personnalités politiques et les militants.
Plutôt que de réduire au silence le mouvement, cette interdiction a accru l'examen public du soutien inconditionnel du Royaume-Uni à Israël. Les actions symboliques de Palestine Action - ciblant notamment des usines d'armement liées à l'agression israélienne - trouvent un écho grandissant dans la population britannique, particulièrement face aux images insoutenables en provenance de Gaza.
Ziad Al-Aloul, figure marquante de la Coalition Internationale contre l'Occupation, dénonce une tentative flagrante de museler un mouvement pro-palestinien en pleine expansion : "Ce n'est plus une campagne marginale, mais un réveil moral à l'échelle nationale". Il met en garde contre ce précédent dangereux qui criminalise la protestation pacifique tout en protégeant ceux qui arment une occupation condamnée par la justice internationale.
Alors que le Royaume-Uni se targue de défendre la liberté d'expression, cette décision pourrait bien produire l'effet inverse. En tentant d'interdire la solidarité, le gouvernement risque de la renforcer, poussant davantage de citoyens à s'interroger sur les raisons qui font de la cause palestinienne un sujet si sensible qu'il justifierait d'entamer les libertés fondamentales.
Source : Safa News