Dans une rare prise de position courageuse, le maire de Londres Sadiq Khan a rompu avec la ligne du gouvernement britannique, dénonçant avec force l'inaction internationale face à l'"horrible et insensé massacre" à Gaza. Alors que des milliers de Gazaouis endurent famine, déplacements et bombardements, Khan a affirmé que les "paroles creuses ne suffisent plus".

Son intervention reflète la colère grandissante au Royaume-Uni face à la complicité passive de leur gouvernement. Le maire exige non seulement une pression accrue sur Israël, mais surtout la reconnaissance officielle d'un État palestinien souverain - un geste concret qui irait au-delà des simples déclarations de solidarité.

"On ne peut parler de solution à deux États", a-t-il averti, "quand l'idée même d'une Palestine est en train d'être bombardée sous nos yeux". Ses mots résonnent alors que Gaza voit son système de santé s'effondrer et que l'aide humanitaire reste bloquée.

Pour les Palestiniens, la voix de Khan perce enfin le mur d'indifférence internationale. Mais ils savent qu'à moins que ses paroles ne se traduisent en actes politiques concrets, elles resteront lettre morte.