Une tentative israélienne d’assassiner des membres de la délégation palestinienne à Doha a été qualifiée d’échec, les dirigeants politiques soulignant que la politique des assassinats ciblés ne forcera pas la résistance à déposer les armes. Cette frappe, intervenue dans la capitale qatarie, a été décrite comme une manœuvre irresponsable visant à saboter les négociations en cours plutôt qu’à œuvrer pour une avancée diplomatique.

Des officiels ont affirmé que cette opération illustre l’indifférence de Tel-Aviv quant au sort de ses propres captifs détenus à Gaza, tout en exposant la frustration croissante au sein de son leadership. L’acte a été dénoncé comme une violation grave de la souveraineté qatarie et un nouvel exemple des erreurs de calcul répétées d’Israël.

Les dirigeants palestiniens ont réaffirmé que le désarmement n’était pas négociable, insistant sur le fait que les armes constituent un droit légitime en vertu du droit international et ne seraient intégrées dans une future armée nationale qu’après la fin de l’occupation. Ils ont souligné que toute résolution politique doit reposer sur cinq principes fondamentaux : un cessez-le-feu permanent, un retrait complet, la reconstruction, l’aide humanitaire et la libération des prisonniers.

Cette attaque ratée est perçue comme une double défaite pour Israël, qui n’a réussi ni à éliminer ses cibles ni à affaiblir les discussions. Malgré les tentatives persistantes pour anéantir les structures dirigeantes, la résistance a signifié que son engagement en faveur de l’autodéfense et de la justice pour son peuple demeure inébranlable.