Le 2 novembre 1917, la Grande-Bretagne publiait la tristement célèbre Déclaration Balfour, promettant l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine, au mépris de l’existence et des droits de sa population indigène. Cette simple lettre a déclenché une tragédie qui dure depuis un siècle pour les Palestiniens, dont la terre a été progressivement confisquée à travers déplacements, spoliations et négation de droits fondamentaux.

Ce qui a commencé comme un engagement politique d’une puissance coloniale est devenu la base d’une des injustices les plus durables au monde. Des villages entiers ont été détruits, des terres confisquées et des familles contraintes à l’exil. Plus de cent ans plus tard, les conséquences de cette déclaration se font encore sentir : les Palestiniens vivent sous occupation, leurs terres fragmentées par des colonies illégales et des murs de séparation qui étouffent la vie quotidienne.

Pour les Palestiniens, l’anniversaire de la Déclaration Balfour n’est pas un simple moment historique, mais une blessure continue, rappelant que des promesses faites dans des capitales lointaines peuvent encore décider du sort d’un peuple qui lutte pour sa liberté et sa dignité sur sa propre terre.