À l’occasion de la Journée nationale de la femme palestinienne, célébrée le 26 octobre, les femmes de Gaza vivent cette date sous l’ombre du deuil et de la destruction. Dans un territoire marqué par la guerre génocidaire, elles affrontent la perte de leurs maisons, l’effondrement de leurs familles et la survie quotidienne sous siège, tout en maintenant le tissu de leurs communautés et en incarnant la résistance face à l’annihilation.

Au milieu des ruines, elles enseignent aux enfants dans des tentes, soignent les blessés avec des ressources limitées et pleurent en silence ceux qu’elles ne retrouvent plus. Chaque geste de soin et chaque tentative de reconstruire deviennent autant de témoignages silencieux d’une résilience que la guerre ne peut effacer.

En Cisjordanie, les femmes font face à d’autres formes de lutte : restrictions quotidiennes, arrestations et oppression structurelle. Pourtant, elles persistent dans les écoles, les lieux de travail et les espaces publics. Cette Journée nationale de la femme palestinienne se veut ainsi non seulement un hommage, mais une déclaration : malgré la douleur et le siège, la dignité perdure et la volonté de vivre reste intacte.