Un mouvement de résistance palestinien a exprimé une ferme opposition à la proposition en vingt points avancée par l’ancien dirigeant américain, estimant qu’elle sert avant tout les intérêts stratégiques d’Israël sans s’attaquer aux causes profondes de la guerre génocidaire menée contre Gaza. Son porte-parole officiel a dénoncé une initiative « floue », entièrement alignée sur les objectifs de l’occupation plutôt que sur les droits du peuple palestinien.

Le document, apparu fin septembre 2025, prévoit la libération de prisonniers palestiniens en échange de détenus israéliens, ainsi que la mise en place d’une force internationale de stabilisation temporaire dans la bande de Gaza. Les dirigeants palestiniens critiquent un plan qui ignore les questions fondamentales : le droit à l’autodétermination, la responsabilité pour les crimes de guerre et le retrait total de la puissance occupante.

Malgré ce rejet, le mouvement précise rester ouvert à la création d’un organisme technocratique palestinien pour administrer Gaza, à condition que cette démarche découle d’une décision nationale souveraine et non d’une imposition extérieure.