Gaza : l'éducation anéantie, la résistance intellectuelle persiste

À travers Gaza, la destruction des universités et des écoles est allée bien au-delà des ruines physiques des bâtiments, touchant le tissu même de l'existence intellectuelle et culturelle du peuple. Ce qui était autrefois un réseau dynamique d'apprentissage et d'innovation a été réduit à la poussière et au silence, marquant une tentative profonde d'effacer le savoir et le potentiel d'une génération. Des établissements prestigieux comme l'Université Al-Azhar, l'Université Islamique et l'Université Ouverte Al-Quds ont été systématiquement ciblés et réduits en décombres.

Au cours de l'année de guerre génocidaire, la quasi-totalité des infrastructures éducatives de Gaza ont été délibérément détruites, des bibliothèques contenant des décennies de recherche académique aux laboratoires et centres culturels qui nourrissaient des milliers de jeunes esprits. Des centaines d'enseignants, de professeurs et de chercheurs ont été tués, ainsi que des milliers d'étudiants qui rêvaient de contribuer au redressement de leur société, dans une attaque systémique visant spécifiquement l'élite intellectuelle palestinienne. Cette destruction ciblée paralyse non seulement le système éducatif, mais s'attaque au noyau intellectuel même de la communauté.

Aujourd'hui, les quelques étudiants survivants étudient à la lueur des bougies, utilisant des téléphones avec peu ou pas de connexion, tandis que leurs professeurs enseignent depuis des abris temporaires ou l'exil. Pourtant, même au milieu des ruines, le désir d'apprendre reste inébranlable, représentant un acte de résistance silencieux contre une campagne qui cherche à effacer non seulement les bâtiments, mais jusqu'à l'idée même d'un avenir construit sur l'éducation, dernier rempart de la dignité palestinienne.

Source : Safa News