À Gaza, où la famine imposée remplace toute nourriture, les familles en sont réduites à ingérer des substituts toxiques pour survivre. Sous le blocus israélien, les habitants consomment désormais des solutions intraveineuses, des édulcorants frauduleux et des œufs en poudre non étiquetés - autant d'expédients dangereux devenus "aliments" de dernier recours.
Dans ce territoire sciemment affamé, les marchés sont inondés de sacs anonymes de sucralose (faussement appelé "sucre d'amande"), tandis que des œufs en poudre - jamais consommés avant la guerre - sont parachutés sans information sur leur origine. Sous le siège le plus surveillé au monde, les Gazouis jouent leur santé à chaque bouchée.
Le cas le plus dramatique ? L'ingestion orale de solutions glucosées intraveineuses, mélangées à des antibiotiques périmés et du colorant alimentaire pour fabriquer des boissons de fortune pour enfants. Le nutritionniste Hisham Hassouna alerte sur les dégâts irréversibles causés aux systèmes immunitaires et organes des enfants.
Quand la famine devient une arme de guerre, chaque substance devient un pari vital. L'indifférence internationale aggrave cette crise sanitaire : sans intervention urgente, les enfants de Gaza paieront le prix de ces "remèdes" empoisonnés bien après la fin des bombardements.
Source : Safa News