Au moins 99 Palestiniens ont été froidement abattus et plus de 650 blessés ce dimanche par les forces israéliennes alors qu'ils tentaient désespérément d'obtenir de la nourriture dans la bande de Gaza. Ce massacre constitue l'une des pires attaques contre des civils affamés depuis le début de la guerre il y a 653 jours.

Selon des sources médicales citées par l'agence Safa, 86 personnes ont été massacrées dans le nord-ouest de Gaza près d'un convoi humanitaire, tandis que 13 autres civils ont été exécutés près de points de distribution au nord de Rafah et à Deir al-Balah.

Cette tuerie s'inscrit dans une stratégie systématique de ciblage des files d'attente pour l'aide alimentaire. Ces dernières semaines, l'armée israélienne a intensifié ses attaques contre des civils recherchant farine, lait infantile et eau potable. Les organisations des droits humains dénoncent une tactique délibérée de guerre par la faim visant à humilier, affaiblir et finalement éradiquer la population civile de Gaza.

Le bilan macabre des attaques contre les convois humanitaires - dont plusieurs coordonnés avec des efforts liés aux États-Unis - dépasse désormais 995 morts et 6 000 blessés. Tous étaient des civils désarmés. Tous tentaient simplement de survivre.

Alors que le siège se resserre et que l'espoir s'évanouit, les Gazaouis continuent de payer de leur sang l'indifférence complice de la communauté internationale.