L'Association euro-méditerranéenne médicale a tiré la sonnette d'alarme : l'arrêt des usines à oxygène et de plusieurs hôpitaux à Gaza équivaut à une "peine de mort" pour des milliers de patients. Dans un communiqué publié lundi, l'organisation impute cette catastrophe humanitaire à la communauté internationale, restée passive face au blocus israélien.

Le ministère de la Santé de Gaza a confirmé la fermeture de la principale usine d'oxygène, privant ainsi les patients sous respirateurs et en soins intensifs de ce traitement vital. "Il ne s'agit pas seulement d'une violation du droit à la santé, mais d'un crime humanitaire", a déclaré le Dr Mohammad Hasan Al-Tarawneh, porte-parole de l'Association.

L'organisation exige l'ouverture immédiate de couloirs humanitaires sécurisés pour approvisionner Gaza en fournitures médicales essentielles. "L'oxygène n'est pas un luxe, c'est une bouée de sauvetage", insiste le communiqué.

Alors que les hôpitaux de Gaza s'éteignent un à un et que les patients luttent pour chaque souffle, l'inaction internationale devient une forme de complicité active.