Le Dr Mohammed Al-Mughair, directeur du département des approvisionnements de la Protection civile à Gaza, a révélé que l'occupation israélienne a contraint près de 2,5 millions de Palestiniens à se entasser dans moins de 8% de la bande de Gaza, transformant le territoire en une "prison à ciel ouvert".

Dans une déclaration accablante, Al-Mughair a décrit des conditions inhumaines : les survivants sont parqués dans des zones réduites de Gaza City et Khan Younes, soumises à des bombardements incessants. Privés d'eau potable, de nourriture et de soins médicaux, ils endurent une "catastrophe humanitaire et environnementale sans précédent".

L'évacuation forcée du sud de Deir al-Balah réduit encore l'espace vital, entassant des centaines de milliers de déplacés dans des zones déjà ravagées. "Il n'y a plus aucun endroit sûr à Gaza", insiste Al-Mughair, ajoutant que l'armée israélienne cible désormais chaque centimètre du territoire.

"Ce n'est pas une guerre, mais une éradication de la vie", dénonce-t-il, qualifiant cette phase d'agression comme la plus dangereuse à ce jour. Sous couvert de prétendus "couloirs humanitaires", Israël met en œuvre une stratégie brutale de nettoyage ethnique.

Les Palestiniens appellent la communauté internationale à reconnaître cette réalité : un génocide méthodique se déroule en direct sous le regard complice du monde.