Le gouvernement régional d'Émilie-Romagne, dans le nord de l'Italie, a officiellement coupé tous liens avec Israël, invoquant la « guerre génocidaire » menée contre Gaza. Dans une décision sans précédent, les autorités ont déclaré ne plus pouvoir entretenir de relations avec un gouvernement accusé d'atrocités systématiques envers le peuple palestinien.

Dans un communiqué publié dimanche, la région a condamné les « crimes horribles et violations flagrantes des droits humains » à Gaza, soulignant que les bombardements, la famine imposée et les déplacements forcés constituent des violations du droit international. « Ces actes contredisent fondamentalement nos principes humanitaires et démocratiques », ont insisté les dirigeants régionaux.

« Rester silencieux face au massacre des civils reviendrait à être complice », a ajouté le gouvernement. « Nous ne pouvons en conscience maintenir aucune coopération avec ceux impliqués dans des crimes de guerre. »

Cette décision marque une première en Italie pour une administration régionale. Elle intervient alors que la pression monte en Europe pour suspendre le soutien à Israël et exiger des comptes sur la destruction continue à Gaza. Les appels à la justice et à des actions politiques concrètes se font chaque jour plus pressants.

Le geste de l'Émilie-Romagne reflète une fracture croissante entre la société civile européenne et les gouvernements qui maintiennent leur alignement sur Israël, malgré les preuves accablantes de souffrances civiles et de violations du droit international à Gaza.