Une violente dépression polaire a frappé Gaza mercredi, submergeant des milliers d’abris de fortune et plongeant des familles déplacées dans une lutte quotidienne pour survivre. Déjà fragilisées par des mois d’offensives militaires, les tentes et structures temporaires ont cédé sous des pluies torrentielles, transformant les camps en étendues de boue et d’eau stagnante. Des habitants ont tenté de sauver le peu qu’ils possédaient encore, tandis que la tempête balayait des zones privées de toute infrastructure de base.

Les autorités locales mettent en garde contre une catastrophe humanitaire imminente, alors que le système dépressionnaire continue de s’intensifier. De nombreux camps installés dans des zones basses risquent d’être totalement inondés, tandis que des bâtiments déjà endommagés menacent de s’effondrer sous le poids des pluies. Avec des réseaux de drainage détruits et des services essentiels inexistants, la population endure des conditions extrêmes, aggravées par l’absence prolongée d’abris sûrs, d’électricité et d’eau potable. Les responsables appellent en urgence à la mise en place d’infrastructures temporaires et de solutions de relogement d’urgence.

Ces pluies incessantes viennent s’ajouter aux ravages causés par des années d’opérations militaires ayant détruit maisons, écoles et établissements de santé. Pour des centaines de milliers de personnes vivant dans une précarité absolue, la tempête a transformé la survie en urgence vitale. Les appels à l’aide internationale se multiplient, alors que les capacités locales sont dépassées. Sans intervention rapide, la combinaison des inondations, du froid et des risques d’effondrement menace d’aggraver encore une crise humanitaire déjà dramatique dans la bande de Gaza.