Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens, a vivement critiqué les institutions internationales pour leur incapacité à tenir Israël responsable de ses actes, tout en saluant le boycott croissant du Concours Eurovision 2026 par plusieurs pays européens comme un signe d’éveil.

Dans une déclaration sur les réseaux sociaux, Albanese a souligné qu’Israël n’a subi aucune suspension ni sanction de la part des grandes institutions internationales, de l’ONU à l’UEFA, la FIFA et les événements culturels, permettant ainsi à la guerre génocidaire à Gaza de se poursuivre pratiquement sans contrôle. Elle a dénoncé la participation continue comme une forme de normalisation des atrocités.

Le refus croissant de certains pays européens de participer à l’Eurovision 2026 marque une rupture avec ce cycle de consentement tacite. La Slovénie, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Irlande ont déjà annoncé leur retrait, invoquant les crimes de guerre israéliens à Gaza, tandis que l’Islande examine encore sa position. Albanese considère ce boycott comme le début d’une véritable responsabilisation et un premier pas vers la fin de la normalisation de la violence.