Plus de 172 000 Palestiniens ont été forcés de fuir leur foyer en seulement une semaine dans la bande de Gaza, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette nouvelle vague de déplacements massifs intervient dans le sillage de l'intensification des frappes israéliennes et du blocus persistant, qui ne laissent aucun refuge sûr aux civils.
Depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars 2025 – unilatéralement rompu par Israël alors que les factions palestiniennes respectaient leurs engagements –, plus de 610 000 personnes ont été chassées de leurs maisons. Des quartiers entiers ont été rasés, contraignant les survivants à errer d'une zone dévastée à l'autre, sans abri ni protection.
L'armée israélienne multiplie les "ordres d'évacuation", déplaçant les civils comme des pions sur un échiquier de mort, sans leur offrir aucun sanctuaire. L'offensive terrestre lancée le 18 mai a marqué un tournant particulièrement brutal, alimentant les craintes d'une entreprise non plus de simple contrôle militaire, mais de dépossession permanente.
Le bilan est vertigineux : depuis octobre 2023, plus de 175 000 Palestiniens ont été tués ou blessés – majoritairement des femmes et des enfants. Sous les décombres, 11 000 corps restent ensevelis. Des familles entières ont été anéanties, tandis que les bombes continuent de pleuvoir. Chaque frappe efface un foyer, vole un enfant, enterre un avenir.
Face à l'ampleur de la catastrophe, la communauté internationale reste spectatrice. Gaza saigne, et son peuple fuit – non par choix, mais sous la contrainte des armes.
Source : Safa News