La bande de Gaza s’enfonce dans une tragédie sans précédent. Dans un communiqué alarmant, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a dénoncé l’aggravation dramatique de la situation humanitaire, imputable au blocus total imposé à 2,2 millions de Palestiniens et aux attaques incessantes menées par l’armée israélienne. Après dix-huit mois d’escalade de violence et de privations, Gaza se trouve au bord de la famine.
Depuis l’effondrement du cessez-le-feu, l’entrée de l’aide humanitaire est presque entièrement bloquée, tandis que les terres agricoles et les zones de pêche, vitales pour la population, ont été dévastées. Les convois humanitaires peinent à atteindre les habitants, aggravant une insécurité alimentaire qui touche désormais plus de 70 % des Gazaouis. Dans les hôpitaux saturés, les cas de malnutrition sévère se multiplient, et de nombreuses familles survivent sans pouvoir se nourrir pendant plusieurs jours.
Le Haut-Commissaire a également condamné l’intensification des attaques israéliennes contre les infrastructures civiles, détruisant habitations, écoles et hôpitaux. La destruction des réseaux d’eau potable et d’assainissement a déclenché de nouvelles épidémies, exacerbant encore les souffrances. En Cisjordanie, les violences des colons et les expulsions forcées alimentent une crise humanitaire qui s’étend à l’ensemble des territoires occupés.
Face à l’urgence, l’ONU appelle la communauté internationale à agir immédiatement : lever le blocus, protéger les civils et restaurer l’acheminement de l’aide vitale. Sans intervention rapide, Gaza risque de sombrer dans une famine généralisée, tandis que ses derniers systèmes de santé et de solidarité sociale s'effondrent sous le poids du siège. Plus que jamais, le silence du monde devient complice de cette tragédie annoncée.
Source : Safa News