Le Conseil de sécurité israélien a approuvé un plan complet pour occuper la ville de Gaza et en déplacer de force les habitants, ouvrant la voie à une nouvelle présence militaire dans la région.
Selon des sources israéliennes, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yisrael Katz ont reçu l’autorisation de finaliser des opérations militaires visant à prendre le contrôle total de Gaza. Le plan prévoit l’évacuation forcée de la population d’ici le 7 octobre, suivie d’un siège militaire strict. Les personnes restantes pourraient être considérées comme des cibles militaires.
Les organisations des droits de l’homme ont sonné l’alarme, avertissant que ce plan pourrait entraîner un déplacement permanent des Palestiniens, ajoutant un nouveau chapitre à leur traumatisme historique.
Des divisions internes ont marqué la réunion du Cabinet, le chef d’état-major Herzi Halevi exprimant des réserves sur les risques encourus par les soldats israéliens et les détenus en cas d’assaut urbain.
Les réactions internationales ont été sans équivoque. La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a condamné le plan comme une violation flagrante du droit international, exigeant l’ouverture immédiate de couloirs humanitaires. La Chine et la Turquie ont également dénoncé cette décision, accusant Israël d’aggraver le conflit.
Le gouvernement de Gaza a fustigé ce qu’il qualifie de manœuvre politique sapant les négociations en cours, accusant Netanyahu de sacrifier des vies pour des gains personnels et de perpétuer une politique de déplacement forcé.
Dans un rebondissement marquant, les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza ont condamné la stratégie du gouvernement, la qualifiant de « trompeuse et impardonnable ». Elles estiment que cette décision réduit les chances de libération de leurs proches et ont appelé à un échange global de prisonniers plutôt qu’à une escalade militaire.
Alors que la tension monte, la communauté internationale observe avec inquiétude ce qui pourrait devenir l’une des opérations les plus brutales de l’histoire récente de Gaza.
Source : Safa News