La situation en Cisjordanie s’aggrave de jour en jour, avec un nombre d’enfants tués qui continue d’augmenter au rythme d’une violence toujours plus intense. Depuis janvier, des dizaines de jeunes Palestiniens ont perdu la vie tandis que raids militaires, confiscations de terres et incursions de colons s’étendent à travers les villes et les camps de réfugiés. Déjà éprouvées par la guerre génocidaire plus large, les familles font face à une nouvelle vague de déplacements, plus d’un millier de personnes ayant été forcées de quitter leurs maisons ces derniers mois.
Des quartiers entiers à Jénine, Nour Shams et Tulkarem ont été pulvérisés, comme le révèlent des images satellites récentes montrant des dégâts colossaux sur des centaines de bâtiments. Les habitants décrivent des scènes de désolation là où se trouvaient autrefois des maisons, des centres communautaires et des infrastructures vitales. Beaucoup affirment que l’ampleur de la destruction traduit une volonté systématique de vider ces zones, laissant les familles tenter de reconstruire dans des espaces où même la sécurité la plus élémentaire n’existe plus.
Les attaques de colons ont également explosé, laissant des enfants parmi les blessés alors que des terres agricoles sont incendiées, des récoltes d’olives bloquées et des habitations visées. Dans plusieurs villages, des familles ont été expulsées après l’incendie de leur maison, tandis que les terrains environnants étaient fermés sous prétexte de “sécurité”, avant d’être rapidement ouverts à une expansion coloniale. Les groupes locaux de surveillance affirment que des milliers d’incidents impliquant colons et armée ont été enregistrés en un seul mois, illustrant un schéma qui érode lentement mais sûrement les fondations sociales et économiques de la vie palestinienne en Cisjordanie.
Source : Safa News