Crimes de guerre à Gaza : les preuves secrètes qui accablent Israël

Des renseignements confidentiels obtenus l'année dernière révélaient d'importantes préoccupations au sein de l'armée israélienne concernant la légalité de ses opérations à Gaza, notamment l'utilisation d'armes fournies par les États-Unis. D'anciens responsables américains ont confirmé que des conseillers juridiques militaires israéliens avaient signalé des actions pouvant être interprétées comme des crimes de guerre, sonnant une alarme interne qui contrastait radicalement avec le récit officiel justifiant ces campagnes militaires. Ces documents classifiés, soigneusement dissimulés jusqu'aux derniers mois de l'administration américaine précédente, figuraient parmi les rapports les plus troublants examinés par les décideurs politiques de haut niveau.

Les inquiétudes portaient particulièrement sur le ciblage délibéré de civils et de travailleurs humanitaires, des allegations qui, si elles étaient prouvées, constitueraient de graves violations du droit international humanitaire et du droit de la guerre. Cette intelligence confidentielle met en lumière une dissonance troublante entre les déclarations publiques d'Israël et ses évaluations internes, révélant que l'armée israélienne avait pleinement conscience du caractère illégal de nombreuses opérations menées dans les zones civiles de Gaza. Des documents internes obtenus par The Guardian montrent que les conseillers juridiques militaires avaient spécifiquement mis en garde contre les frappes disproportionnées et l'utilisation massive d'armes explosives dans des zones peuplées.

Sur la scène internationale, les procédures judiciaires se sont intensifiées avec la Cour internationale de Justice enquêtant sur les accusations de génocide et la Cour pénale internationale émettant des mandats d'arrêt contre de hauts responsables israéliens. Ces développements juridiques historiques accentuent la pression croissante sur les opérations militaires israéliennes et soulèvent des questions urgentes concernant la responsabilité et la protection des civils palestiniens, alors que le bilan humanitaire dépasse désormais les 75 000 morts selon les autorités médicales locales.

Source : Safa News