Malgré un léger répit face aux signes les plus visibles de famine, la situation alimentaire à Gaza demeure catastrophique. Les approvisionnements ne couvrent pas la moitié des besoins essentiels de la population, tandis que les restrictions continuent d’étouffer l’entrée des biens vitaux.
Le Dr Maher Al-Tabbaa, directeur de la Chambre de commerce de Gaza, a averti que, malgré l’arrivée de certaines aides depuis le cessez-le-feu, la diversité alimentaire a presque disparu. « Les produits essentiels comme les œufs, le lait, les produits laitiers et la viande sont introuvables ou vendus à des prix exorbitants », a-t-il déclaré, qualifiant les affirmations sur la sécurité alimentaire de « totalement inexactes ».
Selon lui, sur environ 400 camions entrant chaque jour, seuls 120 transportent de la nourriture. Moins de 1 000 camions humanitaires auraient franchi la frontière depuis le début de la trêve, bien loin des 6 600 promis dans l’accord humanitaire. Sans un mécanisme stable garantissant l’entrée quotidienne d’au moins 600 camions chargés de nourriture, de médicaments et de carburant, les marchés resteront instables et les familles continueront à lutter pour survivre.
Source : Safa News