À la suite du récent cessez-le-feu à Gaza, le mouvement Hamas a catégoriquement rejeté toute participation de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair dans la gouvernance de la bande de Gaza. Un haut responsable du mouvement a déclaré aux médias internationaux que, malgré la reconnaissance du rôle du président américain Donald Trump dans la conclusion de la guerre génocidaire de deux ans, Blair n’aurait aucune place dans une quelconque responsabilité administrative.
Les responsables du Hamas ont rappelé le passé controversé de Blair en tant qu’envoyé du Quartet pour le Moyen-Orient, ainsi que son rôle dans les guerres en Irak et en Afghanistan, soulignant la profonde méfiance qu’il suscite encore parmi les Palestiniens et dans l’ensemble du monde arabe et musulman. Le mouvement a insisté sur le fait que l’avenir politique et administratif de Gaza relève uniquement des Palestiniens, et que toute autorité transitoire doit être définie par des acteurs nationaux sans supervision étrangère.
Cette annonce intervient alors que se poursuivent les discussions autour d’un projet américain de « comité de paix », chargé de gérer une autorité intérimaire de cinq ans à Gaza, composée de technocrates internationaux. Le plan, qui prévoyait d’accorder à ce comité des pouvoirs politiques et juridiques complets, incluait Blair parmi ses membres. Le Hamas, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine ont, dans un communiqué conjoint, réaffirmé que toute tutelle étrangère est inacceptable et que l’administration des institutions de Gaza doit rester entre des mains palestiniennes.
Source : Safa News