La station d’oxygène de l’hôpital Al-Quds, à Gaza, est hors service après avoir été touchée par des tirs israéliens, obligeant les médecins à dépendre de bouteilles pré-remplies dont les réserves ne dureront pas plus de trois jours. Avec des véhicules militaires positionnés aux portes de l’établissement, dans le quartier de Tel al-Hawa, tout mouvement est bloqué, piégeant patients et soignants à l’intérieur d’un hôpital désormais privé de moyens vitaux.
Le personnel médical alerte sur une situation critique : sans oxygène, les malades en soins intensifs risquent une mort imminente, tandis que le siège empêche l’arrivée de nouveaux approvisionnements. Les soignants décrivent un climat de peur permanent, où sauver des vies devient un acte de survie. Les hôpitaux, censés être protégés par le droit international, sont transformés en cibles et en prisons pour ceux qui y cherchent refuge.
Cette escalade intervient alors que l’hôpital de campagne jordanien a été démantelé à Gaza-ville et transféré vers le sud après une demande d’« évacuation » de la part d’Israël. Aucune mesure similaire n’a été annoncée pour Al-Quds, qui reste encerclé et bombardé. Le sort de ses patients et de ses soignants illustre l’effondrement du système de santé à Gaza, où les hôpitaux deviennent à la fois champs de bataille et derniers bastions de résistance.
Source : Safa News