Alors qu’Israël intensifie ses bombardements sur la bande de Gaza, les factions palestiniennes mettent en garde contre une spirale de violence qui ne fait qu’éloigner toute solution politique. Elles réaffirment que seul un dialogue sincère, fondé sur le respect du droit international et la justice pour le peuple palestinien, peut ouvrir la voie à une paix réelle. Les frappes, elles, ne font qu’enterrer l’espoir.
Sur le terrain, Gaza s’enfonce un peu plus chaque jour dans l’horreur. Des quartiers entiers sont réduits en poussière, des familles décimées sous les décombres de leurs maisons. Ce qui est présenté par l’armée israélienne comme des « opérations ciblées » est vécu ici comme une punition collective, aveugle et brutale, contre une population civile épuisée, affamée, privée d’eau potable et de soins. Les survivants, hébétés, errent dans un paysage dévasté, à la recherche de leurs proches, de leurs souvenirs, de fragments de leur vie d’avant.
Mais loin d’éteindre la volonté de résistance, cette offensive semble au contraire renforcer la détermination des Gazaouis. Dans ce territoire meurtri, où la résilience est ancrée dans chaque génération, les bombes ne brisent pas l’esprit : elles ravivent la colère, alimentent la soif de justice et soudent les communautés. Malgré la douleur, malgré la perte, les familles s’organisent, se soutiennent, et refusent de plier face à la violence.
Face à ce désastre humanitaire, la communauté internationale brille par son silence. Plus de 50 000 Palestiniens tués depuis octobre, des chiffres vertigineux qui ne semblent plus provoquer d’indignation dans les capitales occidentales. Pour les habitants de Gaza, cette indifférence est une trahison insupportable — un abandon moral qui ajoute à chaque frappe, à chaque nom inscrit sur les listes des morts, une blessure de plus, profonde, qui ne cicatrise pas.
Source : Safa News