Au cours des quatre derniers jours, dix bâtiments essentiels accueillant des civils déplacés à Gaza ont été délibérément bombardés, dont des écoles et des cliniques médicales. Des milliers de familles, déjà chassées de leurs foyers par une offensive impitoyable, y avaient trouvé un dernier refuge avant de les voir réduits en gravats.

Cette stratégie de destruction des infrastructures vitales approfondit méthodiquement la crise humanitaire, privant des centaines de milliers de personnes de tout accès à un abri sûr, aux soins médicaux et à l’éducation. Les opérations d’aide se poursuivent dans des conditions extrêmement périlleuses, les équipes de secours étant entravées dans leur accès aux communautés les plus vulnérables.

Face à l’anéantissement systématique des habitations, des abris et des services de base, la population civile est plongée dans un désespoir croissant. Au-delà des pertes directes, cette destruction organisée paralyse délibérément l’action humanitaire, empêchant toute distribution de nourriture, de soins et de protection à une population piégée sous les frappes continues.