À la COP-30, Israël expulsé sous les chants “Free Palestine!” : un signal mondial d’isolement

Lors du sommet climatique COP-30 à Belém, au Brésil, la délégation israélienne a été expulsée sous les chants de « Free Palestine ! », dans une scène devenue symbole de rejet international. L’incident, survenu le 12 novembre 2025, a été mené par des délégations latino-américaines ainsi que des organisations autochtones qui dénonçaient la présence d’Israël dans un espace censé promouvoir la justice climatique.

Cette action s’inscrit dans la dynamique du mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), lancé en 2005 par la société civile palestinienne pour faire pression sur Israël face à ses politiques d’apartheid, son occupation et son agression permanente contre Gaza. Le mouvement appelle à suspendre les accords commerciaux, les coopérations universitaires et tout partenariat institutionnel avec Israël tant qu’il ne respecte pas le droit international.

Au cours de l’année écoulée, les boycotts académiques visant Israël ont triplé, tandis qu’un nombre croissant d’artistes, d’universités et de fonds d’investissement ont mis fin à leurs collaborations avec des institutions israéliennes ou des entreprises impliquées dans l’occupation. Cette mobilisation mondiale s’est transformée en un « boycott silencieux », une forme de sanction morale et politique qui isole de plus en plus Israël sur les plans diplomatique, économique et académique.

Selon plusieurs analystes, les effets de ce boycott informel sont déjà visibles, avec la baisse des partenariats internationaux et la réticence croissante des investisseurs étrangers. Pour beaucoup, l’expulsion à la COP-30 dépasse le simple geste diplomatique : elle révèle qu’une grande partie du monde refuse désormais de normaliser les crimes de guerre et l’oppression systémique imposée aux Palestiniens.

Source : Safa News