La récente décision des autorités israéliennes de Jérusalem d'approuver la construction de milliers de logements dans des quartiers palestiniens suscite une vive inquiétude parmi les résidents et les groupes de défense des droits humains. Selon des rapports, le Comité national de planification a annoncé des projets visant à construire 2 200 unités de colonisation réparties sur plusieurs sites, principalement dans les zones de Jérusalem-Est.

Parmi les projets les plus significatifs figure l'extension de la colonie "Nof Zion" à Jabal al-Mukabbir, conçue pour accueillir des familles juives ultra-orthodoxes, avec la construction d'une nouvelle synagogue. Un nouveau quartier de colonisation, baptisé "Nof Zahav", doit également voir le jour dans la même région, tandis que la colonie existante de "Givat Shaked" à Beit Safafa est prévue pour une extension, les phases préliminaires ayant déjà été validées.

Ces développements surviennent après une période de stagnation dans l’activité de colonisation, coïncidant avec le changement politique de l’administration américaine sous la présidence de Donald Trump. Les dirigeants palestiniens expriment leurs craintes que ces expansions compromettent les perspectives de paix et menacent l'équilibre démographique déjà fragile de Jérusalem-Est. Ces efforts continus de colonisation sont perçus comme une nouvelle atteinte aux terres et aux droits palestiniens, exacerbant les tensions dans une région longtemps marquée par des conflits.

Les Palestiniens redoutent que ces actions ne renforcent l’occupation et réduisent davantage leurs espoirs d’un avenir où ils pourraient vivre en paix et en dignité sur leur terre. Face à cette situation alarmante, la communauté internationale est appelée à agir pour protéger les droits des Palestiniens et mettre un terme à cette colonisation qui s'intensifie.