Les autorités de Gaza lancent un nouvel avertissement face à l'aggravation de la catastrophe humanitaire. Avec la fermeture prolongée des points de passage, au moins 600 camions d'aide quotidiennement sont nécessaires pour répondre aux besoins vitaux en nourriture, médicaments, lait infantile et carburant. Or, le compte n'y est pas.

Le blocus des biens humanitaires, qui dure depuis près de cinq mois, a épuisé les stocks de lait pour bébés. Les 250 000 boîtes mensuelles requises manquent cruellement, laissant apparaître des signes de malnutrition parmi les nourrissons et aggravant une crise sanitaire déjà catastrophique.

Les responsables gazouis insistent : les livraisons sporadiques ne suffisent pas. Seule la réouverture totale des points de passage et la levée du blocus peuvent enrayer la famine et les morts évitables. Sans accès humanitaire durable et complet, l'urgence ne fera que s'intensifier.