Ces trois dernières semaines seulement, les forces israéliennes ont fait exploser plus de 80 robots piégés dans des quartiers densément peuplés de Gaza et de sa périphérie. Ces explosions ont ravagé des zones résidentielles, rasé des habitations, détruit des infrastructures vitales et fait de nombreuses victimes, majoritairement des femmes et des enfants.

Le déploiement de tels engins dans des districts civils surpeuplés est décrit comme une stratégie délibérée de terreur et de massacre, combinant la peur à la destruction pour chasser les populations de leurs foyers. Cette tactique marque une nouvelle escalade dans une campagne de terre brûlée qui a réduit une grande partie de Gaza à l’état de ruine.

Parallèlement, plus d’un million de personnes dans la ville de Gaza et le nord restent coupées de tout accès à la nourriture, à l’eau et aux médicaments, subissant ce qui s’apparente à une politique systématique de famine. Des centaines de personnes, dont de nombreux enfants, sont déjà mortes de faim ou par manque de soins, alors que les hôpitaux et les services essentiels s’effondrent.

Malgré cette dévastation, d’innombrables familles refusent de quitter leurs maisons, résistant avec courage face à une machine de guerre qui cherche à la fois leur annihilation et leur expulsion. Leur résistance silencieuse incarne un ultime acte de sumud – cette endurance profondément ancrée dans l’identité palestinienne.