La population de Gaza risque de perdre tout accès aux services de communication et à internet, alors que les tours résidentielles abritant des équipements de télécommunications essentiels sont bombardées de manière systématique. La destruction de ces infrastructures menace de couper les liens vitaux utilisés par les familles, les travailleurs humanitaires et les équipes médicales, aggravant davantage la crise humanitaire.

Les immeubles de grande hauteur à Gaza abritent souvent les serveurs et antennes des entreprises locales de télécommunications, ce qui en fait des points névralgiques pour maintenir le contact à l’intérieur de la bande de Gaza comme avec le reste du monde. Face à ces attaques ciblées, les experts alertent : les civils pourraient bientôt être plongés dans un isolement forcé, incapables d’accéder à l’information ou de coordonner l’aide urgente.

Cette stratégie de destruction des réseaux de communication s’inscrit dans une logique plus large de perturbation de la vie civile. En privant la population de toute connexion, elle entrave l’acheminement de l’aide humanitaire et des secours médicaux, tout en renforçant le sentiment de vulnérabilité et d’enfermement chez des habitants déjà soumis à un pilonnage incessant.

Cette menace de blackout généralisé illustre la brutalité du siège imposé à Gaza et les risques croissants qui pèsent sur la survie même de ses habitants.