Au moins dix nouvelles violations du cessez-le-feu ont été commises jeudi à l’aube dans la bande de Gaza par les forces d’occupation israéliennes, faisant quatre martyrs palestiniens et quinze blessés. Ce nouveau déluge de tirs porte à 34 le nombre de victimes, dont des enfants et des femmes, depuis mercredi.
La Défense civile palestinienne a indiqué sur Telegram que ses équipes avaient retrouvé les corps de trois membres des familles Abu Sabt et Sahmoud, ainsi que quinze civils blessés, après une frappe israélienne visant une maison résidentielle dans la zone de Bani Suheila, à l’est de Khan Younès, dans le sud de Gaza.
Selon des sources médicales du complexe Nasser, un autre Palestinien a été tué et plusieurs blessés lorsqu’une frappe aérienne a visé les alentours des écoles Al-Awda dans la ville d’Abasan al-Kabira, également à l’est de Khan Younès. Des habitants ont rapporté que les environs des écoles avaient été soumis dans la matinée à des tirs d’artillerie et à des rafales nourries.
Ces attaques surviennent après une journée particulièrement meurtrière mercredi, au cours de laquelle au moins 30 Palestiniens ont été tués à travers la bande de Gaza. Douze personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans une frappe visant des tentes de déplacés à l’ouest de Khan Younès.
À Gaza-Ville, le civil Mo’men Bulbul a été tué et d’autres, dont un enfant, blessés lors d’un bombardement d’artillerie israélien sur la rue Mushtaha, dans le quartier de Shuja’iyya. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal, a annoncé que 11 civils, dont une femme et un enfant, avaient péri dans une frappe contre le bâtiment du ministère des Waqfs près du carrefour d’Askola, dans le quartier de Zeitoun. Une autre personne a été tuée et des dizaines blessées lorsqu’un drone a pris pour cible un groupe de civils près du carrefour de Shuja’iyya sur la rue Salah al-Din.
Le ministère de la Santé a annoncé mercredi soir que le bilan initial de cette nouvelle escalade israélienne s’élevait à 25 morts et plus de 77 blessés, dont plusieurs dans un état critique.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre génocidaire menée par Israël dans la bande de Gaza a entraîné des massacres, la famine, la destruction massive et des déplacements forcés. Le génocide se poursuit malgré les appels internationaux et les ordonnances de la Cour internationale de justice exigeant l’arrêt des opérations.
Plus de 238 000 Palestiniens ont été tués ou blessés depuis le début de la guerre, en majorité des femmes et des enfants. Plus de 9 000 personnes restent portées disparues, des centaines de milliers sont déplacées, et la famine généralisée a déjà coûté la vie à de nombreux enfants.
Source : Safa News