Le bilan des victimes à Gaza a atteint le chiffre accablant de 68 872 morts, selon les autorités médicales locales, avec près de 171 000 blessés depuis le début de la guerre génocidaire en octobre 2023. Sous les décombres des habitations détruites, des milliers de personnes restent portées disparues, leurs corps ensevelis sous les ruines d'anciens quartiers densément peuplés. Ces chiffres macabres révèlent qu'après même le cessez-le-feu annoncé en octobre 2025, l'hémorragie n'a pas cessé, se contentant de ralentir temporairement.
Rien que durant les dernières 24 heures, quatre Palestiniens supplémentaires, dont une personne extraite des décombres, ont été acheminés sans vie vers les hôpitaux de Gaza, tandis que les travailleurs de santé décrivent leur lutte pour continuer à fonctionner face à des pénuries sévères de carburant, d'anesthésiants et de médicaments essentiels. La majorité des hôpitaux fonctionnent désormais dans l'obscurité, alimentés par des générateurs de fortune qui peuvent lâcher à tout moment, et les établissements encore debout débordent de blessés, de déplacés et de patients ne recevant que des soins minimaux.
À travers tout le territoire, les familles déplacées par les bombardements endurent des conditions précaires dans des abris temporaires offrant peu de protection face à l'hiver approchant, avec un accès restreint à l'eau potable et à la nourriture. Les convois humanitaires, bien que désespérément nécessaires, sont systématiquement retardés ou refusés aux points de passage, transformant le cessez-le-feu en une simple couverture permettant la poursuite des violations. Les défenseurs des droits humains appellent à un examen international urgent face à l'ampleur des destructions et au sort de la population civile, craignant que cette trêve ne devienne qu'un chapitre supplémentaire dans une longue histoire de promesses non tenues et d'atrocités impunies.
Source : Safa News