La crise humanitaire à Gaza a atteint un point de non-retour alors que les autorités sanitaires rapportent au moins 370 morts liées à la famine et à la malnutrition depuis le début du conflit. Parmi les victimes figurent 131 enfants, avec trois nouveaux décès liés à la faim enregistrés lors des dernières 24 heures seulement.

L'UNICEF lance un avertissement solennel sur la dégradation rapide des conditions de vie, soulignant que des milliers d'enfants souffrent désormais de malnutrition aiguë sévère sans aucune intervention médicale adéquate. Un porte-parole de l'organisation déclare amèrement : "La communauté internationale a abandonné les enfants de Gaza. Le monde détourne le regard pendant que les plus vulnérables paient le prix ultime."

Malgré des efforts d'aide limités, les restrictions systématiques sur la nourriture et les fournitures médicales ont créé ce que les groupes humanitaires qualifient de famine orchestrée. Avec des routes d'approvisionnement sévèrement entravées et des infrastructures dévastées, les familles sont contraintes de survivre avec moins de 3% des apports journaliers en eau et en calories recommandés pour la survie de base. Des sources locales confirment que les enfants meurent désormais de déshydratation et de complications liées à la faim à un rythme sans précédent dans les zones de conflit modernes.