Un rapport de l’autorité onusienne de sécurité alimentaire (IPC) a officiellement déclaré que la bande de Gaza faisait face à une famine. Cette annonce intervient après des mois de conflit et de blocus militaire qui ont gravement entravé l’accès à la nourriture, à l’eau et aux services de base.
Le document décrit une crise alimentaire « intégralement causée par l’homme », résultant directement des restrictions continues et des hostilités. Les experts soulignent que la situation pourrait être inversée grâce à une action humanitaire urgente et soutenue.
Selon les conclusions de l’IPC, près de 500 000 personnes, soit approximativement un quart de la population de Gaza, souffriraient déjà de conditions de famine avancée. Sans une amélioration immédiate, ce nombre pourrait s’élever à 640 000 dans les prochaines semaines.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a qualifié la situation de « catastrophe humanitaire créée par l’homme » et d’« échec de l’humanité ». Il a insisté sur le caractère délibéré de cet effondrement systémique, au-delà de la simple question alimentaire.
Malgré les alertes répétées des organisations internationales, les conditions sur place continuent de se détériorer, accentuant les souffrances des civils et compliquant l’acheminement de l’aide. La communauté internationale est appelée à agir sans délai pour éviter une aggravation de la catastrophe.
Source : Safa News