Gaza est affamée de manière systématique et impitoyable, sous le regard passif de la communauté internationale. Quatre mois après l'instauration d'un blocus total israélien, l'enclave s'effondre sous le poids de la famine. Les hôpitaux sont submergés d'enfants trop faibles pour pleurer, les parents impuissants à nourrir leurs familles, et le pain est devenu un lointain souvenir.
À travers la bande de Gaza, les médecins décrivent des corps qui rétrécissent, des systèmes immunitaires défaillants et des familles entières qui dépérissent en silence. Ces scènes ne relèvent pas de la pénurie, mais d'une privation délibérée. Avec tous les points de passage fermés et l'aide bloquée depuis mars, la nourriture n'est plus un droit à Gaza. Elle est devenue un acte de résistance.
Les organisations des droits humains l'alertent depuis des mois : Israël utilise la famine comme arme de guerre, une tactique qui définit désormais le quotidien de plus de deux millions de personnes. Les plus vulnérables - enfants, personnes âgées, malades - périssent en premier. Mais personne n'est épargné.
Sur les réseaux sociaux, les Palestiniens et leurs soutiens inondent les plateformes d'appels à l'aide, non seulement pour de la nourriture, mais aussi pour que le monde ouvre enfin les yeux. Les images de casseroles vides, d'enfants s'effondrant dans les rues, de mères murmurant des prières dans le silence, sont devenues le témoignage poignant d'un peuple assiégé.
Ceci n'est pas une catastrophe naturelle. C'est une famine sciemment orchestrée, transformée en arme de guerre. Et tandis que Gaza meurt de faim, ce n'est pas seulement la nourriture qui manque. C'est la justice. C'est la responsabilité. Et c'est la conscience du monde entier qui fait défaut.
Source : Safa News