Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 356 Palestiniens, dont de nombreux enfants, dans la bande de Gaza, marquant une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Le bilan ne cesse de s’alourdir, des centaines de personnes restant ensevelies sous les décombres des bâtiments détruits.
Les raids ont frappé sans distinction habitations, écoles et centres de réfugiés, faisant 77 morts à Khan Younès, dans le sud, et 20 autres à Gaza City, dans le nord. Des centaines de blessés ont été signalés, selon l’agence de presse palestinienne Sama. Ces attaques interviennent malgré la trêve, que Tel-Aviv n’a cessé de violer tout en bloquant l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle.
Dans le cadre de l’accord, le Hamas avait libéré 25 captifs israéliens et les dépouilles de huit autres en échange de plus de 2 000 prisonniers palestiniens. Mais Israël a sabordé les négociations, exigeant des conditions supplémentaires pour la libération des détenus restants.
Le Hamas a condamné ces attaques, accusant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de mener une « guerre génocidaire » contre les civils sans défense. « Netanyahu expose les captifs à un sort inconnu », a déclaré le groupe, rappelant que de nombreux otages ont déjà péri sous les bombardements israéliens.
Les médiateurs qataris et égyptiens tentent de maintenir le cessez-le-feu, mais leurs efforts sont entravés par les actions d’Israël. Le Hamas appelle la communauté internationale à faire pression sur Tel-Aviv pour mettre fin à l’agression et exiger le retrait des forces israéliennes de Gaza.
Avec plus de 48 000 Palestiniens tués depuis le début de cette guerre, Gaza sombre chaque jour un peu plus dans le désespoir. Alors que Netanyahu utilise cette escalade pour échapper à ses crises internes, les Palestiniens paient le prix fort d’un conflit qui semble sans fin.
Source : Safa News