L'hôpital Al-Shifa a annoncé dimanche cinq nouveaux décès par famine à Gaza, dont deux enfants, en seulement 24 heures. Les structures médicales, déjà au bord de l'effondrement, enregistrent une hausse alarmante des morts liées à la malnutrition, dans des conditions que les médecins décrivent comme "inhumaines".

Au moins 21 enfants sont morts de faim ces trois derniers jours dans divers hôpitaux dont Al-Aqsa et le complexe médical Nasser à Khan Younès. Le personnel soignant, lui-même affaibli par la faim, peine à assurer les soins les plus basiques.

Le ministère de la Santé à Gaza rapporte au moins 127 morts de faim depuis le début de la guerre, dont 85 enfants. L'OMS et l'UNICEF alertent sur l'insécurité alimentaire extrême touchant plus d'un million de personnes, qualifiant cette crise de "prévisible et évitable".

Avec la fermeture persistante des points de passage humanitaires, la famine à Gaza devient une tragédie annoncée. Les appels internationaux se multiplient pour exiger la levée immédiate du blocus et un accès humanitaire urgent.